Qui êtes-vous, où êtes-vous née, où habitez-vous )
Je suis Lou Valérie Vernet, parisienne de naissance, de cœur, de vie. Ai vécu dans mille endroits de France mais implantée depuis 3 ans dans le Vexin… là où chantent les oiseaux… à tout juste 1 heure de Paris.
Vivez-vous du métier d’écrivaine ou, sinon, quel métier exercez-vous ?
Pas encore non J Et donc, mille et un métier depuis 30 ans : 10 ans dans les arts graphiques, 3 en tant qu’éducatrice spécialisée, et tout un tas de petits boulots… Animatrice d’Atelier d’Ecriture depuis 2 ans et vacataire dans une médiathèque.
Comment est née votre passion pour la littérature et surtout pour l’écriture ?
Il me semble, qu’elle est née avec moi…depuis toujours… les mots sur mon chemin comme une voix lactée…. Ma seule façon d’exister….
Quel est l’auteur/le livre qui vous ont marqué le plus dans la vie ?
Cesbron très, très jeune et par la suite, pas de grand maître mais une vraie et grande curiosité pour la littérature tous genres confondus. Environ 2-3 livres par semaine depuis des années…
Quel genre littéraire pratiquez-vous (roman, poésie, essai) ? Passez-vous facilement d’un genre littéraire à un autre ?
Je pratique plusieurs genres : roman, polar, récit humoristique, livre de développement personnel, recueil poétique, nouvelle… Je passe d’un genre à l’autre sans difficulté… C’est l’histoire que j’ai envie de raconter qui me donne le ton, le style, l’amplitude….
Comment écrivez-vous – d’un trait, avec des reprises, à la première personne, à la troisième?
À l’instinct, sans plan, parce qu’un jour, une heure, j’ai un élan, une idée, une envie qui s’impose et qui ne s’arrête qu’au mot Fin. Le pronom m’indiffère, il se nomme de lui-même dès les premières phrases. C’est le personnage de ma fiction qui façonne l’histoire, le style, les combinaisons et même le temps qu’il lui faudra pour tout me raconter.
D’où puisez-vous les sujets de vos livres, et combien de temps est nécessaire pour qu’il prenne vie comme œuvre de fiction ?
Où ? Mais dans la vie, tous les jours, dans chaque rencontre, expérience, sans même m’en apercevoir… Tout est nourriture… Et puis un jour l’histoire jaillit…
Quant au temps, c’est impossible à dire, il n’existe pas en littérature… Pour moi chaque minute de vie est littérature… qu’elle s’écrive ou pas…
Choisissez-vous d’abord le titre de l’ouvrage, avant le développement narratif ? Quel rôle joue pour vous le titre de votre œuvre ?
Le titre s’impose au court de l’histoire, sans que j’ai à y réfléchir… Il est souvent une phrase du texte, l’idée maîtresse.. comme si en un mot, tout était là… L’essence même… Cf. Le rire du monde, Surtout le pire, G comme gratitude, Mal barrée…
Quel rapport entretenez-vous avec vos personnages et comment les inventez-vous ?
Olala, la question diabolique… Moi, mes personnages, c’est un peu la même chose le temps de l’écriture… Qui habite l’autre, je ne le sais jamais… c’est une fusion du début à la fin… Je ne les invente pas, ils s’imposent…
En me relisant, je me rends compte que je répète partout le verbe « imposer » , je choisis de ne rien corriger, et de ne pas utiliser de synonyme… je crois qu’à toutes questions sur mes écrits, la réponse est là… Je ne choisis rien… Je vis et écris ce qui arrive… je n’ai aucune autre alternative.
Parlez-nous de votre dernier ouvrage et de vos projets.
Des projets, principalement, et dans l’immédiat, il y en a 3.
Un thriller à paraitre en aout 2021. Pour les amateurs…
Un roman en cours d’écriture mais chut, secret, superstition… c’est une vraie jubilation… ma pépite à moi, pour l’instant….
Et un 3e polar en prévision pour clore ma trilogie des concertistes.
Et tellement d’autres idées qui flottent ici et là, à cueillir dès que…