Portrait en Lettres Capitales : Amandine Cornette de Saint Cyr

 

 

Qui êtes-vous, où êtes-vous née, où habitez-vous ?

Je m’appelle Amandine Cornette de Saint Cyr, je suis née à Nuremberg, à l’insu de mon plein gré, mais je vis « ach Pariiisss ! »

Vivez-vous du métier d’écrivain ou sinon quel métier exercez-vous ?

Kafka était inspecteur d’assurances, Houellebecq travaillait dans l’informatique et moi-même, je suis chargée des partenariats dans une école d’art.

Comment est née votre passion pour la littérature et surtout pour l’écriture ?

Un certain mal « naître » a été à l’origine de mon intérêt pour la littérature. Des écrivains comme Maupassant, Hermann Hesse, Romain Gary m’ont fait comprendre que je n’étais pas seule à traverser une crise existentielle qui a duré toute ma vie !

J’ai découvert Frédéric Beigbeder à la télévision, il présentait une émission littéraire à poil. C’est lui qui m’a donné envie d’écrire. J’aime son humour, son langage parlé et sans filtre.

Quel est l’auteur/ le livre qui vous ont marqué le plus dans votre vie ?

La promesse de l’aube de Romain Gary m’a inspiré « Les dents de ma mère » paru en 2012 aux éditions Plon. Et cette citation : « Avec l’amour maternel, la vie m’obligeait à tenir une promesse que je ne lui avais jamais faite. »

Quel genre littéraire pratiquez-vous ? Passez-vous facilement d’un genre littéraire à un autre ?

J’écris des autofictions dans un style humoristique. « L’humour est la politesse du désespoir ».

Comment écrivez-vous d’un trait avec des reprises ?

Je me suis spécialisée dans l’écriture en patchwork et dans l’assemblage de ces morceaux façon puzzle.

D’où puisez-vous les sujets de vos livres et combien de temps est nécessaire pour qu’il prenne vie comme œuvre de fiction ?

Je recycle mes (mes)aventures dans des romans. J’ai besoin de trois ans pour écrire une livre.

Choisissez-vous d’abord le titre de l’ouvrage avant le développement narratif ? Quel rôle joue pour vous le titre de votre œuvre ?

Le titre me trotte dans la tête avant de commencer à écrire. C’est souvent une sorte d’accroche humoristique : Bonne à rien, Les dents de ma mère, Des plumes sous ma couette

Quel rapport entretenez-vous avec vos personnages et comment les inventez-vous ?

Je m’inspire de personnes de mon entourage, et de ce fait…comment vous dire, je n’ai plus beaucoup d’amis…

Parlez-nous de votre dernier ouvrage et de vos projets.

Le prochain ouvrage est une sorte de roman témoignage sur la patronne des causes désespérée : Sainte Rita. Et je sais de quoi je « cause »…

 

 

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