Les éditeurs ont la parole : Aux forges de Vulcain

 

Se plaçant sous la figure de Vulcain qui, selon la légende, a forgé le bouclier de Mars, le trident de Neptune, le char d’Apollon, la maison d’édition parisienne qui porte le nom de ses forges nous parle de son activité, par la voix de David Meulemans, son fondateur.

Votre maison en quelques dates et chiffres ?

Les éditions Aux forges de Vulcain sont nées en 2010 – elles célèbrent donc cette année leurs dix ans. Elles publient dix titres en moyenne par an – même si, en fait, nous sommes déjà à 108 titres parus, principalement des romans. Enfin, l’équipe permanente comprend une seule personne, même si nous avons des partenaires très réguliers (graphiste, correctrice, attachée de presse, etc…).

Votre politique éditoriale ?

Nous publions des romans qui ont pour leur seul trait commun d’être de très bons romans. Plus précisément, chaque roman a une histoire, un sens de la langue, et un propos. Et, dernière caractéristique, j’aime que les textes qui, pour parler du réel, passent par le détour de l’imagination – ils n’en sont généralement que plus éloquents. Enfin, Les forges publient autant de textes étrangers que de textes anglophones.

Vos collections/parutions phares ?

L’avantage d’être une maison indépendante, c’est de pouvoir ne publier que ce que l’on aime et donc, d’aimer tout ce que l’on publie. Mais s’il fallait choisir trois titres pour montrer la diversité et l’extension du catalogue, je suggèrerais, à la personne qui veut découvrir le catalogue, trois lectures : Une bouche sans personne de Gilles Marchand, Un long voyage de Claire Duvivier et Souviens-toi des monstres de Jean-Luc A. d’Asciano.

Vos projets à court et moyen termes ?

A très court terme, c’est la rentrée littéraire : trois romans vont sortir, évoquant chacun notre monde, mais en usant de la métaphore, de la fable, du conte. A moyen terme : Les forges sont une maison d’auteurs et d’autrices – quand une personne entre dans le catalogue, elle a vocation à publier une fois, deux fois, trois fois. Nous sortons d’une période de cinq ans où nous avons publié, avec succès, beaucoup de premiers romans. Là, nous entrons dans une nouvelle époque de la vie des forges, où les deuxièmes, troisièmes, quatrièmes romans de ces autrices et auteurs vont nous occuper : Alexandra Koszelyk, Jean-Baptiste de Froment, Marie-Fleur Albecker, entre autres. L’idée est d’aider ces écrivains à bâtir, titre après titre, des œuvres.

Vos moments inoubliables ?

Ils sont nombreux. J’ai eu beaucoup de chance. Le plus souvent, ce sont des souvenirs en librairie, des moments où nous avons été invités à l’autre bout du pays, à Metz, ou à Lille, à Pithiviers, à Rennes, en Vendée, en Bourgogne, à Clermont-Ferrand, pour rencontrer des lecteurs et lectrices, des inconnus avec lesquels nous avons pu, un bref instant, partager un commun enthousiasme pour un texte, et ce qu’il nous fait.

Pour plus d’informations, visitez le site de la maison : https://www.auxforgesdevulcain.fr/

Print Friendly, PDF & Email
Partagez cet article