Portrait Lettres Capitales : Christine Goguet

 

Qui êtes-vous, où êtes-vous née, où habitez-vous ?

Je suis Christine Goguet, originaire de Lyon, je suis arrivée à Paris en 1995 et je vis dans le village des artistes à Montmartre dans le XVIIIe arrondissement.

Vivez-vous du métier d’écrivaine ou, sinon, quel métier exercez-vous ?

J’adorerai vivre du métier d’écrivain, ça viendra peut-être un jour ! J’ai longtemps vécu de ma plume comme journaliste et directeur de presse  et j’ai l’honneur depuis 2017 d’être à la tête de la mission mécénat et partenariats du Centre des monuments nationaux et travaille ainsi au soutien de notre patrimoine français.

Comment est née votre passion pour la littérature et surtout pour l’écriture ?

Nourrie par un besoin d’évasion, j’ai toujours lu, je lis pour être ailleurs, je lis pour sortir sans sortir, je lis pour apprendre, je lis pour ne plus être là mais là-bas, je lis car c’est la seule activité qui permet d’être à la fois seule et accompagnée. Je lis pour le bonheur de lire.

Finalement j’ai souhaité devenir journaliste et écrire pour comprendre et expliquer car forcément l’écriture se nourrit de la lecture.

Quel est l’auteur/le livre qui vous ont marqué le plus dans la vie ?

Malheureusement je manque cruellement de temps pour tout lire, c’est pourquoi je préfère le caviar de la littérature, soit les classiques. Quand on aime on ne choisit pas ! Dans mes premiers choix, Tolstoï et sa nouvelle Le Diable, peu connue et qui synthétise la pensée de cet auteur. Elle est d’ailleurs l’antithèse de mon précédent livre et le thème de mon prochain livre… sur l’âme humaine multiple. Après Tolstoï, photographe de la vie et de la littérature j’aime beaucoup lire et relire Victor Hugo, Balzac, Nabokov, Stendhal, Fernando Pessoa, Shakespeare, Oscar Wilde, etc…

Désolée il m’est difficile d’en sélectionner qu’un seul …

Quel genre littéraire pratiquez-vous (roman, poésie, essai) ? Passez-vous facilement d’un genre littéraire à un autre ?

J’aime beaucoup les romans et la poésie, j’ai l’âme très romanesque et poétique, mais comme journaliste et amateur d’histoire, j’aime également les biographies historiques.

Comment écrivez-vous – d’un trait, avec des reprises, à la première personne, à la troisième ?

Je n’aime pas écrire à la première personne mais ça viendra peut-être…

D’où puisez-vous les sujets de vos livres, et combien de temps est nécessaire pour qu’ils prennent vie comme œuvre de fiction ?

Je suis très longue car j’ai peu de temps. Je puise les sujets de mes livres dans l’histoire, inépuisable source d’inspiration car comme le disait ma mère le passé des uns fait le présent des autres et j’ajouterais le passé des uns fait le futur des autres.

Choisissez-vous d’abord le titre de l’ouvrage avant le développement narratif ? Quel rôle joue pour vous le titre de votre œuvre ?

Oui, le titre s’impose avant, comme une évidence avec le thème. Les titres de mes œuvres sont des boussoles et des guides pour raconter le contenu du livre.

Quel rapport entretenez-vous avec vos personnages et comment les inventez-vous ?

J’explore mes personnages, je les regarde, je les scrute et les diagnostique comme un psychiatre ou un ethnologue !

Parlez-nous de votre dernier ouvrage et de vos projets.

Mon dernier ouvrage parlait du rapport à Dieu de treize personnages historiques majeurs dont Napoléon, Charles de Gaulle, Nelson Mandela, Einstein, Sœur Thérésa, etc.

Le projet en cours est de prendre le revers de la médaille ! Je vous ai déjà donné quelques indices dans la première question. Comme je suis superstitieuse, je ne vous en dirai pas plus, j’en suis à la rédaction du 7e chapitre, le livre avance lentement mais sûrement !

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