Portrait en Lettres Capitales : Laurent Petitmangin

 

Qui êtes-vous, où êtes-vous né, où habitez-vous ?

Je suis Lorrain dans le cœur (j’y ai vécu mes vingt premières années) mais reste attaché à beaucoup d’autres lieux dans lesquels j’ai vécu : Dhaka, Bangladesh ou Los Angeles.

Vivez-vous du métier d’écrivain ou, sinon, quel métier exercez-vous ?

Je vis de mon métier de cadre chez Air France KLM.

Comment est née votre passion pour la littérature et surtout pour l’écriture ?

Grâce à un collègue d’Air France qui ayant publié son premier livre, m’a montré que c’était possible.

Quel est l’auteur/le livre qui vous ont marqué le plus dans la vie ?

Simone de Beauvoir, pour Les Mandarins ou Les lettres à Nelson Algren : un amour transatlantique, 1947-1964. Avec davantage de temps, Jules Romains pour Les hommes de bonne volonté

Quel genre littéraire pratiquez-vous (roman, poésie, essai) ? Passez-vous facilement d’un genre littéraire à un autre ?

Pour l’heure, je me contente d’écrire des romans ! mais une pièce de théâtre pourrait m’intéresser.

Comment écrivez-vous – d’un trait, avec des reprises, à la première personne, à la troisième ?

J’écris en deux phases. Séquence de quarante minutes pour écrire (vite, au crayon sur carnet), puis relecture le soir pendant au moins une heure du passage écrit le matin. Je préfère écrire à la première personne.

D’où puisez-vous les sujets de vos livres, et combien de temps est nécessaire pour qu’il prenne vie comme œuvre de fiction ?

J’ai des lubies qui vont donner une « excuse » au texte (par exemple, je veux écrire sur un « tunnel »), puis j’attends d’avoir ma première scène bien en tête. La maturation peut aller de quelques jours à plusieurs années avant de démarrer la première scène. Quand elle est écrite, j’essaie de tenir la rédaction en six mois maximum.

Choisissez-vous d’abord le titre de l’ouvrage avant le développement narratif ? Quel rôle joue pour vous le titre de votre œuvre ?

Le titre ne vient qu’après. Le titre est souvent un bon prétexte à exégèse mais je pense qu’on y accorde parfois trop d’importance.

Quel rapport entretenez-vous avec vos personnages et comment les inventez-vous ?

Distancié. Je pense davantage que pour d’autres auteurs ou autrices. Ils n’hantent pas mes nuits ! J J’essaie d’être juste dans leur comportement. Je respecte les inspirations, les coups du sort, les fatalités de mon écriture. Si l’ami de mon personnage meurt au détour d’un paragraphe, il meurt, je ne reviens pas dessus, comme dans la vraie vie. Et à mon personnage de s’en remettre.

Parlez-nous de votre dernier ouvrage et de vos projets.

Ce qu'il faut de nuit (LITTERATURE) par [Laurent Petitmangin]Ce qu’il faut de nuit est une histoire d’amour entre un père et ses deux fils, histoire fortement contrariée, mais qui reste une histoire d’amour en dépit de toutes les fatalités.

Ainsi Berlin qui sort en octobre 2021 nous situera à Berlin, après la deuxième guerre mondiale. Une histoire d’amour également.

Print Friendly, PDF & Email
Partagez cet article